2001 L’Odyssée de l’Estaque, L’Express 4 janvier 2001

Fantaisie musicale et délirante, 2001 Odyssée de l’Estaque est le titre de la toute fraîche opérette rock du groupe local quasi-mythique Quartiers Nord. Le voyage s’effectue sur les pas d’Arblade, enfant abandonné, fils illégitime d’une star du Rock (???) et d’une groupie inconnue qu’il est bien décidé à retrouver. Sa route, pleine de rencontres pittoresques, est truffée d’épreuves très marseillaises.

N.C.

Quartiers Nord, spectacle 2001 L’Odyssée de l’Estaque, presse, L’Express 4 janvier 2001

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2001 L’Odyssée de l’Estaque, L’Hebdo 4 janvier 2001

Formés en 77 par une bande de copains du lycée Victor-Hugo, les Q.N. font partie de la légende musicale marseillaise. Huit mille jours plus tard, ils créent au Gyptis 2001, l’Odyssée de l’Estaque.

QUARTIERS NORD EN VERSION ORIGINALE

2001, l’Odyssée de l’Estaque, opérette rock de Quartiers Nord. Mis en scène d’Yves Fravéga avec Marie Démon et Edmonde Franchi.
Du mardi 9 au samedi 13 au Gyptis 136 rue Loubon (3’).

Entre Quartiers Nord et nous, ça a toujours été la guerre : eux, ils étaient du lycée Victor-Hugo et nous, du lycée Saint-Charles. Alors, on ne s’aimait pas… Livrée par un ancien musicien d’Alenda, groupe qui devait ramasser quelques dollars sous le nom de Canada, l’anecdote remonte à la fin des années 70.

En ces temps lointains, de telles rivalités étaient courantes dans le monde du rock marseillais : Les concerts étaient rares, raconte Olga, chanteuse de Nitrate. Alors, tous les groupes se disputaient pour être programmés, surtout quand il y avait un festival qui se montait ou une première parie à assurer. Vingt ans et quelques poussières plus tard, Roberto Rock Rossi s’amuse à l’évocation de ces chamailleries de jeunesse. Éternelles moustaches de pistolero, le perfecto de rigueur sur les épaules, le chanteur de Quartiers Nord n’est pourtant pas homme à sacrifier à la nostalgie : les histoires, il préfère que ce soient les autres qui les racontent . Comme Marc Chiarazzo, roadie des premières heures et frangin du guitariste Loise : Les tournées, c’était vraiment le délire total. On passait notre temps à faire des tours pendables : si Attila avait fait du rock’n’roll, il aurait joué dans Quartiers Nord. Ou comme Joël, du Roy d’Espagne, qui assistait au festival de la patinoire du Rouet en 1982, et témoigne sur le site Internet du groupe : Ils sont passés juste avant Vince Taylor et leur prestation a été d’enfer : Vince a passé son concert à essayer de couvrir les cris du public qui voulait qu’ils reviennent

24 ANS APRÈS

Trêve de souvenirs, retour au présent. Assis dans un des fauteuils du Gyptis, à la Belle-de-Mai, Rock contemple le remue-ménage qui occupe la scène. Les membres du groupe sont là, des techniciens ajustent les décors. Edmonde Franchi, sociétaire de l’Académie des comiques phocéens (ACP), et Marie Démon, membre de la nébuleuse Leda Atomica, ne sont pas loin. Objectif de tout ce petit monde : mettre sur orbite 2001, l’Odyssée de l’Estaque, première opérette-rock Marseillaise.

Ce projet, ça fait 24 ans qu’on veut le monter, explique « Rock », soudain très sérieux. Ça s’inscrit dans un parcours : en voyant ce spectacle, les gens comprendront mieux certains morceaux très délirants, qui figuraient sur les premiers albums et qui restaient très mystérieux.

Dès le départ, le hard-rock n’a été qu’une pièce du puzzle Quartiers Nord. Le groupe s’est ainsi essayé à la télévision et au cinéma, notamment en association avec Philippe Carrese. Le problème, c’est que faire de la musique coûtait moins cher que de tourner un film, alors c’est la musique qui a pris le dessus…

L’HISTOIRE DE BAMBI

Pour que l’opérette-rock devienne réalité, il aura d’ailleurs fallu beaucoup de passion et d’abnégation : On est une équipe de quinze, sans compter tous les copains qui sont autour, et il n’y a pas un franc à faire… C’est vraiment une affaire d’enthousiasme et de solidarité : beaucoup de gens nous ont aidés, notamment le théâtre Bompard où on a pu répéter pendant cinq semaines.

Sorte d’anthologie sonore, 2001, l’Odyssée de l’Estaque revisite fièrement tous les genres musicaux du siècle marseillais qui vient de s’écouler : La seule chose qu’on a oubliée, c’est le rap, avoue Marie Démon. Sans doute une question d’âge…

Et au fait, de quoi sera-t-il question durant ces deux heures de spectacle ? Soumise à un interrogatoire en règle, Edmonde Franchi finit par lâcher le morceau : L ’histoire, c’est celle de Bambi.. C’est un rocker qui parti à la recherche de sa maman. Au cours de ses pérégrinations, le héros croisera de nombreux personnages, plus ou moins douteux. Le tout dans l’univers unique et merveilleux des Quartiers Nord, « 100 % baroque et 200 % comique…

FRED GUILLEDOUX

Quartiers Nord, spectacle 2001 L’Odyssée de l’Estaque, presse, L’Hebdo 4 janvier 2001

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2001 L’Odyssée de l’Estaque, présentation du spectacle dans le programme du Gyptis

2001 L’ODYSSÉE DE L’ESTAQUE
mise en scène Yves Fravéga
du 9 au 13 janvier 2001

2001 L’Odyssée de L’Estaque est une opérette rock marseillaise dans l’esprit de celles de la grande époque de Vincent Scotto, qui mêle l’auto-parodie à la verve méridionale avec l’énergie du rock. Dans une mise en scène jubilatoire et décalée, un spectacle qui va faire voler en éclats dans un « ouaï » organisé, les clivages culturtels et musicaux de ce XXI siècle en devenir ! Arblade abandonné tout bébé dans une poubelle, est élevé par Angèle, femme de ménage au coeur d’or, amoureuse de Réda Caire. En expirant, Angèle révèle à Arblade son lourd secret il est le fruit des amours illégitimes de son idole et d’une groupie anonyme… Arblade part la recherche de Sa vraie maman… Quartiers Nord se situe bien au-delà du rock car son sens de la dérision typiquement méridional le pousse naturellement vers la parodie… Quartiers Nord est, par définition, excessif, et sa langue fortement imagée flirte avec une poésie empreinte de lyrisme. Dans son répertoire, chansons marseillaises et influences méditerranéennes se mêlent à la culture musicale anglo-saxonne, pour en faire depuis 1977, le groupe rock marseillais.

C’est fin, c’est tendre, un mélange idéal pour une musique intelligente… Un son, une image peu habituelle qui au lieu de casser le rythme, lui donne une saveur nouvelle.

La Presse

L’accent du rock’n rire… Des phénomènes comme le groupe Quartiers Nord, le théâtre ne doit pas en voir souvent.. Leur secret ? Un petit tiers de rock, un bon tiers d’accent, de charisme et un grand tiers de folie imparable.

Libération

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